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LES PARISIENNES

vous attirent sous prétexte de bavarder dans leur loge à l’Opéra-Comique ou leur « five o’clock » et vous présentent à l’improviste à une jeune fille qui rougit derrière son éventail et répond par des niaiseries aux phrases banales qu’on lui débite, les amis des Luxille refusaient de continuer la partie, d’essuyer des échecs nouveaux dans leurs diverses tentatives.

Eva Moïnoff soutenait Jeanne dans sa résistance entêtée.

Et les Luxille allaient peut-être cesser ce manège inutile, lorsqu’à l’une des réceptions hebdomadaires de la maréchale d’Ancre, ils tombèrent enfin sur une bonne piste et racolèrent le gendre introuvable qu’ils avaient jusque-là vainement pourchassé.