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LES PARISIENNES

croissait, compliquée d’une maladie de langueur.

On avertit M. de Luxille, qui retira aussitôt sa fille du couvent.

Et sur les instances de Mme Moïnoff, qu’avait endoctrinée Eva, les deux amies furent confiées à une vénérable institutrice qui admirait dévotement les romans de Mme Cottin et ne demandait qu’à avoir une chaufferette chaude et à somnoler au fond d’un bon fauteuil.

Les jeunes filles l’accablèrent de petits soins et elle ne les embarrassa point.