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LES PARISIENNES

ques secondes, entre deux bouffées de cigare, il s’est remémoré l’étrange intrigue amoureuse dont il ne refusa pas d’être complice, la passion ardente, affolée, éperdue de ce couple de femmes détraquées l’une par l’autre, qui avait idiotisé et condamné la première et qui n’empêchait pas l’autre de se marier, de satisfaire ses appétits de luxe et de mondanité, de vivre désormais d’une tout autre vie et — qui sait — d’être à peu près une honnête femme.

Alors, comme si le dénouement l’amusait, le mari de Jeanne a murmuré avec son flegme habituel :

— Quelle drôle de blague que la vie !

FIN