Page:Maizeroy - Deux amies, 1885.djvu/292

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XII

Le carnet mondain de Parisis et la plupart des journaux ont annoncé avec des détails féeriques, le mariage de Mlle Eva Moïnoff et de M. Storbeck, de l’agence Storbeck et Mohilow, l’une des maisons les plus importantes de Saint-Pétersbourg.

M. Storbeck arrivé à ce moment psychologique où le travailleur rêve de jouir enfin de sa fortune laborieusement conquise, de n’être plus seulement une masse solide qui soulève des monceaux de roubles, où l’on entrevoit la grande ville comme la terre promise d’un éden lointain, avait été trop heureux de rencontrer sur sa route cette exquise créature saturée de parisine qui lui apprendrait à dé-