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I

Au-dessus des cimes onduleuses des arbres pointaient les toits d’ardoise du château. La demeure, bâtie à la fin du règne de Louis XIII, avait un grand air seigneurial avec sa façade de briques roses, ses larges fenêtres et son perron monumental sur lequel, entre des caisses d’orangers, des paons familiers faisaient la roue.

Le jardin était planté à la mode italienne, avec ces corbeilles de fleurs savamment mêlées qui reproduisent soit les armes familiales, soit un chiffre préféré, soit des arabesques chatoyantes et, de loin, semblent des tapis aux couleurs vives.

Le parc enserrait le château comme d’une