Page:Maizeroy - Deux amies, 1885.djvu/123

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

IV

M. de Tillenay était au courant de tout ce qui se passait chez la cousine. Et il s’épouvantait de cette intimité croissante, des préférences bien nettes que témoignait la vieille demoiselle. Les visites fréquentes des Thiaucourt, les soins, les tendresses dont ils entouraient leur parente, le mettaient de méchante humeur.

Toute la fortune s’en irait de ce côté. Il eût fallu être idiot pour ne pas le pressentir. Et Stanislas croyait déjà être là-bas, dans la maison, devenue silencieuse et triste, quand le notaire déplierait le testament et lirait les dernières volontés de la morte aux membres de la famille.