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II


Maxime, en effet, était dans la glu. De jour en jour il perdait ses dernières forces, heureux d’être vaincu, d’obéir aux caprices fantasques d’une femme, d’oublier tout ce qui n’était pas elle, le rire éclatant de ses lèvres, le rayonnement de sa toison, le parfum bestial de sa chair. Il l’avait rencontrée, un soir de mardi-gras, dans la cohue d’un bal masqué. On avait soupé ensemble. Puis, sans savoir pourquoi, ni comment, Maxime avait gardé la clef de