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III


Marius était monté sur l’arbre. Margarîdo recevait les cerises dans sa jupe relevée. Et les fruits tombaient comme une pluie embaumée dans l’herbe épaisse, dans la jupe, dans le cou de l’enfant. Ils s’en réjouissaient tous les deux. Elle avait accroché des cerises à ses oreilles, et elle s’arrêtait pour mordre les plus grosses de la cueillette.

— Merci, moussû Marius, merci !

La jupe était pleine. Il descendit et ils allèrent s’asseoir, tout hale-