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sur une vaste serre pleine de plantes vertes et de fleurs, avec des boudhas énormes, arrondissant leur panse dorée dans l’épaisseur luisante des feuillages. Ce serait là le coin familier de madame où elle aurait ses oiseaux et ses livres préférés.

Et, tandis qu’il parlait, se grisant de ses rêves, je regardais avec une mélancolie profonde, leurs meubles d’autrefois, leurs meubles d’acajou fanés, vulgaires, qui couraient à la débandade dans les vastes appartements. Les fauteuils ensevelis sous les housses en cretonne, les petites étagères encombrées de babioles, les photographies accrochées aux tentures de peluche, et la garniture de cheminée classique en bronze doré. Ils paraissaient étonnés de se trouver