Page:Maizeroy – L’Amour qui saigne, 1882.djvu/18

Cette page a été validée par deux contributeurs.


II


Or, certaine après-midi de mai, tiède, parfumée de senteurs errantes, où les abeilles bourdonnaient dans l’air trempé de bleu, où les oiseaux se répondaient de buissons en buissons, poursuivie par son éternel souci, Stylite de Penkaradec longeait, toute seule, la tête basse, un étroit chemin que les herbes folles envahissaient et que les pommiers couvraient d’un dôme fleuri.

C’était dans les vergers du châ-