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IV


Maintenant, au bord de la grande route blanche, l’auberge de maître Martel-Boullidou dort abandonnée. Les volets sont clos. La treille barre la porte vermoulue. L’herbe et les ronces étouffent les rosiers flétris. On dirait que la mort a passé par là, qu’elle a verrouillé implacablement le logis hospitalier devant lequel les chevaux des charrettes s’arrêtaient d’eux-mêmes, se rappelant les râteliers pleins d’avoine et la litière épaisse où s’enfoncent les sabots. La