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II


La paroissienne était jolie à miracle. Hâlée comme un fruit mûr où le soleil a semé des taches blondes, fraîche et propre, parfumée de jeunesse avec une bouche qui souriait et semblait gourmande de tout ce qui est défendu. Ses yeux noirs luisaient comme ces étangs profonds qu’illuminent des lueurs furtives d’étoiles. Et les cheveux débordaient emmêlés ainsi que des écheveaux de soie, sous les larges ailes de son chapeau de paille. On