Page:Maizeroy – L’Amour qui saigne, 1882.djvu/148

Cette page a été validée par deux contributeurs.


IV


Le mariage a achevé Joseph Montagne.

C’était une question de mois. C’est aujourd’hui une question d’heures. Il ne remue pas, toujours couché, toujours endormi. Elvire Tripard l’abandonne aux domestiques et l’a relégué comme un vieux meuble dans une mansarde. Elle compte les minutes. Elle voudrait entendre enfin les pas lourds des croquemorts craquant sur les marches des escaliers.