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II


L’automne finissant, Annyl eut la mauvaise fièvre d’octobre. Elle grelottait tout le jour. Ses pommettes saillaient, comme plaquées maladroitement de fard. Ses jambes flageolaient. Elle n’avait plus la force de marcher. Un matin, elle ne put se lever, et elle resta étendue dans ses toiles, comme morte, n’entendant pas les phrases qu’on chuchotait auprès de son lit, ne reconnaissant pas les figures familières.

— Les cloches sonneront bientôt