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apparente[1] ; par la vivacité des mouvemens de ces trois armées qui sembloient se multiplier, des nouvelles de leur apparition arrivant de toutes parts, on ne savoit de quel côté faire face, & on faisoit faire mille mouvemens inutiles à l’armée du Général Schmidt, qui harassoient ses troupes, sans qu’il pût rencontrer l’ennemi.

Le Conseil ayant voulu diviser son armée, pour imiter la manière d’Ayder, un corps de troupes commandé par le Colonel Frichmann Suisse, qui n’avoit point encore fait la guerre contre Ayder, fut entièrement défait, & on rapporte qu’il se sauva seul de

  1. Ils avoient demandé qu’on leur livrât les Français déserteurs de chez eux, qui étoient arrivés à Pontichéri avec les mêmes chevaux qu’ils avaient volés à Ayder.

    Ils avoient menacé le Gouvernement de Tranquebar, & l’avoient forcé à leur rendre un Émissaire qu’ils avoient envoyé pour débaucher leur garnison.

    Ils avoient forcé le Gouverneur de Paliacate, Fort Hollandois, à leur livrer un François qui s’étoit réfugié dans cette forteresse, & qui avait obtenu la protection du pavillon.