péens se retireroient à Madras, par Tripetour, Vailour & Arcate ; que les Cipayes seroient libres d’aller où ils voudroient, ou de prendre parti dans les troupes d’Ayder, ce qu’ils firent presque tous, de même que les Cavaliers ; que tous les Officiers & les Soldats emporteroient tout ce qui leur appartiendroit, mais que toutes les armes, munitions de guerre & de bouche, les chevaux des Cavaliers & tout ce qui pouvoit appartenir au Roi d’Angleterre, à la Compagnie des Indes ou à Méhémet-Ali-Khan, seroit remis fidèlement aux Officiers d’Ayder. Le Capitaine Masdam voyant la facilité qu’on avoit de lui accorder toutes ses demandes, ne craignit pas de demander qu’Ayder lui payât la valeur des munitions de bouche, attendu qu’il les avoient achetées de ses deniers, & qu’il n’étoit point assuré d’en être payé par le Gouvernement de Madras. Cette proposition étoit d’autant plus absurde, que tous ces vivres avoient été enlevés de force aux habitans du pays, ce qui n’a pas empêché que l’Administration Angloise ne lui en ait payé la valeur ; pour le récompenser d’ailleurs de sa belle défense, on lui donna
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