Page:Maistre de La Tour - Histoire d'Ayder-Ali-Khan, 1783.djvu/30

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

siège de Pontichéri, ayant appris, au mois de Mars 1749, la paix entre la France & l’Angleterre, crut qu’il étoit nécessaire, pour l’honneur & l’avantage de sa nation, de punir Anaverdi-Khan des secours qu’il avoit fournis aux Anglois pendant le siége de Pontichéri, où ses troupes avoient joint l’armée Angloise, bien assuré d’ailleurs que cette nouvelle famille seroit toujours contraire aux François qui avoient montré tant d’attachement à la famille des Seyd ; & pour donner un concurrent à Anaverdi-Khan, il procura, par ses négociations avec les Marattes, la liberté à Chanda-Saeb, Nabab de Trichnapali, gendre & beau-frère des deux derniers Nababs d’Arcate, & dont la femme & le fils étoient réfugiés à Pontichéri.

Chanda-Saeb étant libre, se rendit à la cour de Nazerzing, Souba du Decan, depuis la mort de Nizam-el-Moulouc son père, arrivée en 1748 ; il sollicita vainement ce jeune prince de le rétablir dans la Nababie d’Arcate qui étoit l’héritage de sa femme, ou au moins dans sa ville & forteresse de Trichnapali ; les intrigues & l’argent d’Ana-