de lui que Pontichéri n’eût point été pris, c’est qu’il avoit tout lieu d’espérer que les François lui rendroient la réciproque & lui donneroient du secours dans une guerre aussi juste ; qu’il n’ignoroit pas que le Roi de France étoit en paix avec le Roi d’Angleterre, (en 1767) ; mais qu’en attendant les ordres du Monarque François, on pouvoit lui demander des secours cachés, dont il seroit très-reconnaissant ; que ne voulant rien pour rien, il les payeroit aussi cher qu’on voudroit, qu’il s’en rapportait à ce que lui écriroit le Commandant, en qui il avoit une entière confiance, & à qui on devoit donner créance, comme à ce qu’il auroit lui-même écrit & signé de sa main, pouvant s’adresser à lui pour tout ce qu’on croiroit devoir être secret.
Raza-Saeb écrivoit que sa famille avoit toujours été attachée aux François depuis leur établissement dans l’Inde ; que par une suite de cet attachement inviolable, son père avoit perdu la vie, sa mère étoit prisonnière à Madras, & que lui-même avoit tout perdu ; qu’il se présentoit une occasion de réparer une partie de ses pertes avec le secours de