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mier rang parmi tous ces gouvernemens compris dans la Soubabie de Decan, tant par son étendue que par sa richesse & sa population, puisqu’il contient tout le Pays connu sous le nom de Coromandel, compris entre les montagnes & la mer, depuis

    aux François qu’ils n’en avoient réellement, & qu’il diminue celle des Anglois, ce qui le fait tomber souvent dans des contradictions. Quant à l’Éditeur de ces Mémoires, il faut se rappeler, pour le bien juger, ce qu’il dit : Avant que M. de Bussi suivît Mouzaferzing, les Européens ignoroient ce qui se passoit à la Cour des Princes Indiens, leurs plus proches voisins. Il avance encore dans son Introduction que son Ouvrage est destiné à faire connoître les droits de Méhémet-Ali-Khan ; pour cet effet, il se garde bien de rapporter ce qui peut le rendre odieux, de même que son père Anaverdi-Khan. Pour prouver par un fait incontestable que cet Éditeur a écrit d’après des Mémoires peu exacts, il suffit de dire qu’il ne donne que quatre fils à Nizam-el-Moulouc, qui en a laissé six. Les deux enfans qu’il ne nomme point vivent encore ; l’un est Bazaletzing, & l’autre Mirs Mogol.

    Une autre Histoire de l’Inde donnée par les Anglois, et traduite en François en 1765 a plus de rapport avec ces Mémoires, que l’Auteur tient de témoins oculaires & des Indiens.