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sition fut acceptée avec de grands éclats de rire.

Après le repas, on se rendit en ordre à la porte du faubourg de Montmélian, où le ballon attendait les convives : on le ramena pompeusement sur deux chariots, aussi bien portant qu’au moment du départ, et on alla le déposer, au bruit des fanfares, dans le jardin d’Yenne : nouvel hommage au chevalier de Chevelu, qu’on n’oubliait pas un seul instant.

Cette journée fut terminée très-agréablement par un bal superbe , qui réunit tout ce que nous possédons d’aimable : assemblée charmante, où le plaisir, si souvent banni par la triste étiquette, tint ses états jusqu’à six heures du matin. Au-