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l’avenir dans une des maisons religieuses de cette ville.

Ayant reconnu son erreur, elle ne fit aucune difficulté de choisir le couvent de Nijeni pour sa derrière retraite ; remis elle le promit seulement à la supérieure, et comme on la pressait d’en faire le vœu formel, elle refusa. « Sais-je moi-même, répondit-elle, ce que Dieu exige de moi ? Je veux, je désire sincèrement finir ici mes jours ; et si telle est la volonté de la Providence, qui pourra s’y opposer ?

Elle consentit à demeurer quelques jours à Nijeni pour se reposer et pour chercher les moyens de se rendre à Moscou ; mais bientôt elle se ressentit de ses fatigues, et tomba dangereusement malade. Depuis sa chute dans le Volga, elle avait une toux profonde qui l’incommodait beaucoup : Une fièvre ardente ne tarda pas à se déclarer ; cependant, quoique les médecins eux-mêmes désespérassent de sa vie, elle n’eut jamais aucune inquiétude. « Je ne crois point, disait-elle, que mon heure soit encore venue, et j’espère que Dieu me permettra d’achever mon entreprise. » Elle se remit en effet,