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L’auteur espagnol de l’Inquisition dévoilée, qui me fournit ces détails, prétend à la vérité que cette clause de miséricorde est une pure formalité qui ne produit aucun effet, et il cite Van-Espen, suivant lequel la protestation faite par le tribunal n’est qu’une espèce de formule extérieure, qui est cependant chère à l’Église [1]
Cette objection n’ébranle point la thèse principale que l’Inquisition ne condamne jamais à mort, et que jamais le nom d’un prêtre catholique ne se lira au bas d’un jugement capital.
- ↑ Je crois devoir citer ici l’original de la formule espagnole. Declaramos al dicho N. N. haber sido : y ser hereje apostato, fautor y encubridor de herejìas (Cuando es relaps) ficto y simulado confitente, impenitente relapso, y por ello haber caìdo y incurrido en sentencia de excomuniòn mayor... y en confiscaciòn y perdimiento de todos sus bienes, los cuales mandamos aplicar y aplicamos alla camara y fisco real de S. M... y que debemos de relaxar y relaxamo la persona del dicho N. N. a la