Page:Maistre - Lettres à un gentilhomme russe sur l’Inquisition espagnole, 1846.djvu/196

Cette page n’a pas encore été corrigée


Le 13 juin suivant, l’université de Salamanque, ayant été admise à une audience solennelle du souverain, lui rappela toutes ses promesses sur la propriété personnelle et réelle, sur la liberté de la presse, sur les contributions publiques, sur le rétablissement de l’ordre et sur la convocation des Cortès ; puis elle ajouta par la bouche de ses députés :

Sire ! V.M. a promis, et même elle a juré librement, dans son premier décret, de terminer nos maux, et de mettre sa gloire à fonder sur ces bases le gouvernement d’une nation héroïque, qui, par des

    vosotros... Aborresco y detesto el despotismo : ni las luces y cultura de las naciones de Europa lo sufren ya ; ni en España fueron dèspotas jamàs sus Reyes... Conservando el decoro de la dignidad real y sus derechos, pues los tiene de suyo, y los que pertenecen a los pueblos que son igualmente inviolables, yo tratàre con sus procuradores, etc., etc. (Valence, 4 mai 1814).