Page:Maistre - Lettres à un gentilhomme russe sur l’Inquisition espagnole, 1846.djvu/195

Cette page n’a pas encore été corrigée

royauté, puisqu’elle les tient d’elle-même, et ceux du peuple, qui ne sont pas moins inviolables, je m’aboucherai avec vos représentants des Espagnes et des Indes ; et, dans les Cortès légitimement convoquées, j’établirai les bases de la prospérité de mes sujets. La liberté individuelle reposera sur des lois qu’assureront l’ordre et la tranquillité publique. Les presses seront libres autant que la saine raison le permettra. Toute dissipation des biens de l’état cessera, et les dépenses de la maison royale seront séparées de celles de l’État : pour faire dorénavant de nouvelles lois, les souverains s’accorderont avec les Cortès. Ces bases vous feront connaître mes royales intentions, en vous apprenant à voir en moi, non un tyran ou un despote, mais un roi et un père, etc., etc. [1]. »

  1. Yo os juro y prometo a vosotros verdadores y leales Españoles... Vuestro Soberano quiere serlo para