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une mythologie édifiante, dont on pouvait se servir sans inconvénient. Il a dit lui-même son secret dans son dernier ouvrage, où, malgré toutes les précautions prises par l’auteur, tout lecteur intelligent ne verra qu’un déiste achevé [1].
Mais en voilà assez sur Robertson, que j’ai voulu mettre en vue à cause de sa célébrité. En remontant plus haut, que direz-vous du fameux Chillingworth, jurant devant Dieu et sur les saintes Écritures les trente-neuf articles de l’Église anglicane [2], déclarant peu après, dans une lettre confidentielle, qu’il ne saurait souscrire aux trente-neuf articles,
- ↑ Voyez l’esquisse de l’histoire et des progrès de la superstition et de la religion, dans toutes les parties de la terre. (Robertson’s historical account, etc. Bâle, 1792, in-8°, appendix.) Fuit illa hominis DIVINI (je parle anglais) tanquam cycnea vox. Cicer., De Orat. III, 2.
- ↑ Ego Guillelmus Chillingworth omnibus hisce ar-