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LETTRE V.

Monsieur le Comte,

Vous ne serez point étonné, sans doute, que l’attaque faite sur l’Espagne, au sein du parlement d’Angleterre, m’ait semblé exiger une discussion particulière. Les représentants de cette grande nation méritent bien d’être entendus lorsqu’ils émettent une opinion au milieu des comices nationaux. Le peuple anglais, le premier sans contredit entre tous les peuples protestants, est le seul d’ailleurs qui ait une voix nationale et le droit de parler comme peuple. Je crois donc utile de la prendre à partie, et de lui demander