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ig.118) secomposentextérieurementdediversespiècescop- ulatrices a a b c d, au milieu desquelles se voit l’anus e, etpostérieurementlepénisf.Àl’intérieur,ilexiste deux testicules gg, où sortes de petites poches ayant chacun un canal déférent h h, se joignant entre eux et se réunissant dans leur trajet à deux vésicules sémi- essentielles. Les 2 ovaires se composent chacun de tubes alongés a a, fixés à leur sommet par une sorte de lanière quadrifide b b. À leur base, ces tubes se réunissent d’abord entre eux, puis à ceux du côté opposé, pour former un canal commun c c qui abou- tit à l’ouverture anale. Ce canal commun est l’ovi- ducte, dont l’étude, trè simple en elle-même, se com- plique un peu par la présence de certains organes qui s’insèrent sur son trajet. Le premier de ces organes est formé par la réunion de trois vésicules d d d dont l’une se prolonge en des espèces de tubes ramifiés. Les vésicules aboutissent à un canal com- mun e qui s’ouvre dans l’oviducte c près de son orig- ine. Cet organe paraît destiné à verser dans ce con- duit un liquide particulier. Le second appareil est d’une plus grande importance : il se compose d’une grosse vésicule f pourvue de deux canaux étroits : l’ungseterminedansl’oviducte;lesecondhabou- titàl’ouverturevulvairefquenousavonsdéjàfait connaître en parlant de la structure des parties extérieuresdelafemelle(fig.119C).Cettepoche renferme un corps semi-concret et transparent. Enfin, on remarque deux vésicules k k placées trans- versalement sur l’oviducte, grosses, terminées par des digitations et s’ouvrant dans ce conduit par un canal l très court. Ces deux vésicules, qui commu- niquent entre elles, sont remplies d’un liquide qui s’écoule dans l’oviducte lorsqu’on les comprime. L’usage de ces derniers organes, ainsi que celui des vésicules d d d, dont nous avons déjà parlé, paraît être de fournir quelque liquide propre à lubréfier les œufs ou à se mélanger avec la liqueur séminale ; mais la vésicule f, située entre celles-ci, a un rôle bienplusimportantàremplir:ellereçoitimmédi- atement la liqueur fécondante du mâle, qui, dans l’acte de la copulation, introduit son pénis par l’ou- verture i, que nous avons indiquée et qui correspond àlafentedelafig.119;puisensuitel’organemâle pénètredanslavésiculefparlecanalh;plustard, c’est-à-dire lors de la ponte, cette liqueur, convena- blement élaborée, s’écoule par le canal g et féconde les œufs à mesure qu’ils passent dans l’oviducte c, devant l’orifice de ce canal. J’ai retrouvé un fait analogue dans un grand nombre d’insectes, et c’est à cause de ces fonctions que j’ai nommé cette poche vésicule copulatrice. Nous renvoyons sur ce point à nos différents travaux. Nous pourrions nous étendre davantage sur l’or- ganisation des Bombyx, en compulsant quelques écrits postérieurs à ceux de maLpighi, tels que le mémoire de BiBiena publié en 1767, quelques obser- vations sur le système nerveux, par sir everard home ; mais nous n’ajouterions pas des faits très importants à ceux que nous venons de faire con- naître. § iii. — Espèces diverse de ver à soie. Outre l’espèce dont il vient d’être question, le genre Bombyx en renferme plusieurs autres qui filent également des coques ; mais ces coques sont imparfaites et d’une soie trop grossière pour qu’on

Fig. 119.

nales i i et au canal éjac- ulateur commun k assez long. Un bord grêle et se renflant insensible- ment, aboutit à la base du pénis. Les organes généra- teurs femelles présen- tent extérieurement (fig.119) une compo- sition assez remarqua- ble. Du dernier anneau du corps A, on fait sor- tirparlapressionune

masse membraneuse dans laquelle on aperçoit inférieurement un corps en demi-lune semi-corné B, au milieu duquel est la fente de la vulve C ; plus loin on remarque l’anus D, entouré de tubercu- les charnus ee, FF; intérieurement (fig.120), on observe la structure très remarquable des parties

Fig. 120.

CHAP.7e HISTOIRE