gros et bosselé. Elle est cultivée généralement pour les bestiaux.
Fig. 618
5. La brugeoise ou de Bruges (fig. 619), nommée aussi divergente à cause de la disposition de ses tiges. C’est l’espèce qui, dans les plantations de la Société d’agriculture, surveillées et enrichies depuis 1813, avec tant de soin, par M. Vilmorin, s’est constamment montrée la plus productive.
Fig. 619.
6. La patraque jaune, de la halle de Paris ; n.79 du Catal. (fig. 620). Tubercules gros, irréguliers ; yeux enfoncés dans des cavités profondes.
Fig 620. Fig. 621
7. La patraque rouge, de la halle de Paris ; n. 34 du Cat. (fig. 621). Tubercule très-gros ; éminemment propre aux terres humides.
8. La Hollande Jaune, de la halle de Paris ; n. 167 du Catal. (fig. 322), ou cornichon jaune. Peau fine ; tubercule alongé, aplati, très-lisse ; yeux rares à la superficie.
Fig. 622.
9. La Hollande rouge, de la halle de Paris, n. 1 du Cat. (fig. 623), ou cornichon rouge. Tubercule alongé, aplati et un peu pyriforme ; cassure farineuse.
Fig. 623.
Ces deux dernières espèces sont très-estimées dans les apprêts culinaires, parce qu’elles subissent peu de déchet lorsqu’on les pèle, et que, d’ailleurs, elles ont un goût excellent.
10. La vitelotte, de la halle de Paris ; n. 6 du Catal. (fig. 624). Alongée, cylindrique ; yeux nombreux, placés au bas d’autant de protubérances ; très-estimée pour la table.
Fig. 624.
11. La tardive d’Irlande, n. 125 du Cat. (fig. 625), a l’inconvénient d’être peu productive, mais elle a l’avantage de rester long-temps sans germer.
Fig. 625.
Nous pourrions augmenter considérablement ce tableau, mais un tel travail n’aurait qu’une utilité secondaire pour le cultivateur praticien ; cependant nous ne pouvons nous dispenser de parler ici de quelques races étrangères qui se distinguent par des qualités particulières. Nous puiserons nos exemples