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chap. 5e.
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desséchement des marais.

fréquens : sans cela elles se trouveraient souvent hors de service au moment où elles seraient le plus nécessaires. — On est quelquefois obligé de mettre en œuvre à la fois plusieurs de ces machines pour pouvoir élever l’eau à la hauteur convenable, notamment avec les moulins hollandais ; il en existe un grand nombre de variétés : celui à palettes (fig. 109) donné par Moolenbook, n’élève guère l’eau, en la poussant, à plus d’un pied et demi ou deux pieds.

On peut encore employer comme machines à épuisement la plupart des machines qui servent à élever l’eau pour les irrigations (voir cet art.), et notamment la pompe à chapelet (fig. 110), le noria à godets de cuir coniques (fig. 111), et la vis d’Archimède (fig. 112), qui n’ont pas besoin de description, et qu’on met en mouvement soit avec un manège auquel on attèle un mauvais cheval, un âne ou une va-