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réole à sa jolie tête, et dessinaient vivement les contours de toute sa jolie personne.

L’ouvrier resta un instant confus devant une apparition aussi inattendue.

— Entrez, monsieur Pierre, vous voyez ! je connais votre nom. Madame Langlois va vous donner un livre.

Le jeune homme restait très gauche, tenant sa casquette à la main, saluant et balbutiant. C’était un garçon d’environ vingt-quatre ans, très proprement vêtu, l’œil vif, avec un air d’intelligence et de décision dans toute sa personne. Il ne pouvait s’empêcher de regarder Marca, comme on regarde un être d’une autre espèce ; son admiration, qu’il lui était impossible de dissimuler, amusait la jeune fille et ne la déconcertait nullement : Pierre n’était qu’un ouvrier.

— Il faut que je présente mes deux élèves l’un à l’autre. Mademoiselle Marca de Schneefeld, qui est venue ce matin m’apporter un peu de joie, pêle mêle avec beaucoup de fleurs, un pâté monstre et des gâteaux qu’elle croque à belles dents. M. Pierre Dubois, correcteur dans un des grands journaux de Paris.

Pierre cherchait quelque chose à dire à cette belle jeune fille et ne trouvait rien ; Marca lui souriait, s’amusant un peu de cet embarras.

— Voyons, mon ami, reprit madame Langlois