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Xylographie (Bibliot.). — C’est l’art d’écrire sur du bois, pris dans le sens le plus large. En réalité, c’est creuser sur la surface d’un bois des dessins et du texte de manière à pouvoir reproduire par impression ces dessins ou ce texte ; il en résulte que toutes les parties qui doivent porter sur le papier sont en relief, tandis que les blancs sont en creux.

La xylographie a été le point de départ de la découverte de l’imprimerie. Donner ici une liste des ouvrages xylographiques nous entraînerait trop loin ; citons seulement les suivants :

Biblia paiiperum ou Historiæ veteris et novi Testamenti.

Apocalypse ou Histoire de Saint Jean l’Evangéliste,

Histoire de la Vierge Marie, extraite du Cantique des Cantiques.

Ars moriendi sive de Tentationihus morientium,

Ars memorandi.

Speculum humanœ salvationis ou Spéculum nostrœ salutis. Danse macabre, etc., etc.

Bibliogr. — Heinecken. : Idée générale d’une collection complète d’estampes avec une dissertation sur l’origine de la gravure et sur le premier livre d’images, Leipsig et Vienne, 1771, gr. in-8". — Gazelle des Beaux-Arts Paris, gr. in-S", 1860, mai,art. xylographie. — Monuments de la xylographie, reprod. par Pilinski, 1882-1886, in-4o.


Z

Zinc (Grav.). — Métal d’un blanc bleuâtre employé pour obtenir des clichés en relief’quon tire typographiquement. On emploie des procédés chimiques spéciaux pour reporter et graver sur zinc un dessin à la plume.

Zincographie (Grav.). — Procédé de gravure sur zinc appelé encore gillotlage.

Zincographie galvanique (Grav.), — Inventé par Dumont en 1852, on obtient par ce procédé une planche gravée que l’on peut tirer typographiquement.