Sigillographie. — (Voy. Sphragistiqne).
Sigles. — Abréviations consistant en une ou plusieurs lettres d’un
mot pour représenter le mot en entier. Ces abréviations, très eu
usage dans les manuscrits et les inscriptions lapidaires, ont aussi
été employées dans des ouvrages imprimés. Comme exemple nous
citerons les sigles suivants : d d p p : decurionum decreto pecunia
publica ; v s l m : votum solvit libens merito ; a s : apostolica
scripta, etc. Dans le Virgile d’Asper, le Domesdaybook, les sigles
sont nombreux. La logique d’Occam, Paris, 1488, en renferme aussi.
Bibliogr. — Lalanne : Curiosités bibliogr., p. 46. — Phov : Paléographie. p. 46.
Signature (Typ.) — C’est la notation en chiffres ou en lettres placée dans la ligne de pied de la première page de chaque feuille ou de chaque cahier pour en indiquer l’ordre successif. Si l’ouvrage a plusieurs volumes, la signature contient aussi la tomaison. C’est à Jean de Cologne, imprimeur à Venise, qu’on attribue les premières signatures en 1476 ; d’autres en font honneur à Jean Kœlhof (1473). Il faut les attribuer à Koelhof, selon la Serna-Santander, et dès l’année 1472 elles étaient dans Nyder (Jean) : Prœceptorinm divine legis, où l’on trouve les cahiers signés de : a jusqu’à m m iiij. Dans les premiers ouvrages du xve siècle qui portent des signatures, elles sont parfois défectueuses, les lettres y, r et y ne sont guère employées. Elles ne sont régulières qu’à partir du xvie siècle. Nous donnons un tableau des dix premières signatures pour les formais modernes, que nous empruntons en partie à l’ouvrage de Lefèvre.
SIGNATURES
FOLIOS DES PREMIÈRES PAGES DANS LES FORMATS
IN-KO(.IO. IN-40. IR-8« IK.12« IK-180 N 1 à 2 à 1 à2 à 3 cahier. cnhicrH. cahier. rahiera. cahier*. A ou