blable à une casse et dans laquelle on dépose les caractères inutiles,
les sortes surabondantes.
Bibliogr. — Lefèvre (Th.) : Op. cit., p. 701.
Bardeaude (casse) (Typ.). — On se sert de cette expression pour
désigner la casse dans laquelle certaines sortes de caractères
manquent, tandis que d’autres y sont surabondantes ; ce qui la fait
ressembler à un bardeau^ grand casseau destiné à recevoir les sortes
surabondantes des casses de chaque caractère.
Bibliogr, : Lbp&vrb (Th.) : Op. cit., p. 701.
Battée (Rel.). — On désigne ainsi la quantité de cahiers d’un
ouvrage broché que prend en une fois l’ouvrier batteur afin de
réduire le papier et de l’assouplir sur le bloc.
Bibliogr. — Dudix : Op. cit., p. 641. — Bosquet (Em.) : op. cit., p. 52 et
Vocabulaire.
Battre (Rel.), — Action de frapper avec un marteau spécial, fort
lourd, à panse très large et légèrement bombée, dont la poignée est
courte, sur les cahiers d’un livre afin de les réduire et de les
assouplir.
Bibliogr. — Bosqubt : Op. cit., p. 52.
Bavocher (Typ.). — Imprimer sans netteté ; se dit lorsque le tirage est flou et l’encre mal venue, ou lorsque le contour des lettres est sale, baveux ; se dit encore d’une estampe mal tirée.
Bavochure. (Typ.). — Défaut d’un ouvrage bavoché ; les bavochures d’une estampe.
Belle page (Typ.). — Page impaire ou recto de feuillet. Faire
tomber les titres, les chapitres, etc., en belle page.
Bibliogr. — Lbfèvrb (Th.) : Op. cit., p. 701.
Berceau (Grav.). — Instrument du graveur en manière noire ; sorte de ciseau terminé par un biseau aigu que l’on promène — en berçant — sur le métal à graver ; on obtient ainsi une série de pointillés, de grains, de petits trous qui retiennent le noir d’impression. L’épreuve obtenue, après l’emploi du berceau, est d’un noir plus velouté.
Bercer (Rel.). — C’est balancer un peu de droite et de gauche les