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régions et celle de l’Inde dravidienne, des rapports fréquents. Plus d’une occasion s’offrira de vous les signaler quand je vous parlerai de ces pagodes de l’Extrême-Sud que je me flatte de revoir.

Mais le point de vue sur lequel je désire appeler dès maintenant votre attention est cet air de famille qu’on reconnaît à tant de beaux monuments dravidiens et à ceux de la France datant de l’époque des petits Valois. Prenez, par exemple, une photographie de la célèbre forteresse de Tanjore et comparez-la avec cette façade du vieux Louvre qui n’était point terminée vers l’extrême fin du XIVe siècle. La similitude est frappante. Même compensation des masses au point de vue décoratif, même parti architectural, mêmes statues dressées dans des niches que complètent des pilastres et que bordent des plates-bandes verticales. Les proportions des figures, au regard de l’ensemble, sont à peu près les mêmes dans ces deux monuments. La compensation judicieuse, ici des vides et des pleins, là des ornements et des repos, le système des amortissements en hauteur comme en largeur, dénotent une origine commune. À Paris comme à Tanjore, la profusion des éléments décoratifs