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Saint-Maurice allait-il donc devenir comme le tombeau de Abélard et d’Héloïse au Père-Lachaise ou comme celui de Rousseau dans l’île des Peupliers à Ermenonville, un lieu de pèlerinage cher aux amants et aux poètes ?[1]

  1. Nous lisons dans la Quinzaine sous la signature de Gabriel Aubray : « Je la connais, cette tombe, pour l’avoir saluée en allant en pèlerinage à celle de notre cher et trop oublié Fromentin. Elles sont là-bas toutes deux, au pays pâle et mouillé, mais charmant, de Dominique, à quelques pas de sa silencieuse maison des Trembles sur le bord de cette route crayeuse qui, par des prés marécageux et des champs d’orge, menait autrefois vers la mer et qui conduit maintenant aux quais neufs et déserts d’un grand port sans navires. Et je sais, comment sur cette tombe, a fleuri la légende qui ne veut plus mourir. Si séduisante de mélancolie est cette pensée que Musset et George Sand ont eu une fille — oui, quoique née