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tots ressemble à des soupirs, voyez Histoire Générale des Voyages par Monsieur l’Abbé Prévôt, tom. 1. p. 22. Leur langage est étrange, ils gloussent comme des coqs d’inde ; voyez le Recueil des Voyages de la Compagnie de Hollande, sur les Hottentots. Leurs femmes qui sont beaucoup plus petites que les hommes ont une espèce de croissance ou de peau dure & large, qui leur croît au dessus de l’os pubis, & qui descend jusqu’au milieu des cuisses en forme de tablier ; voyez Kolbe, Description du Cap de bonne-Espérance, tom. 1 p. 91. & le Voyage de Courlai, p. 291.

Thevenot dit la même chose des Egyptiennes, mais il ajoûte qu’elles ne laissent pas croître cette peau, & qu’elles la brûlent avec des fers chauds.

Kolbe prétend qu’encore aujourd’hui les Hottentotes découvrent cette monstrueuse difformité à ceux qui ont assez de curiosité ou d’intrepidité, pour demander à la voir ou à la toucher.

Les Sauvages de la Baye de Hudson & du Nord de la terre de Labrador