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qu’un composé de dents de poissons, de leurs arrêtes & de leurs écailles, qui se sont pétrifiées avec la vase ou le sable auxquels ils sont mêlés ; qu’il se trouve dans les Historiens sacrés & parmi ceux des Gentils plusieurs cas d’inondations particulières & considérables, outre la générale rapportée dans les premiers sur l’origine & la cause de laquelle nos propres Auteurs ne sont point d’accord ; & que sur tous ces faits il est naturel de penser, qu’au milieu de ces inondations il s’est fait une infinité de mélanges de choses éloignées les unes des autres, & très-différentes de nature.

» Il soutient que de toutes les preuves d’une chose, la plus sûre & la plus indubitable est celle qui se tire de ses propres yeux ; & qu’il y a une très-grande différence entre s’imaginer que la figure de la demi-lune que l’on trouve sur l’épaule droite de la Pantere, est l’effet de la Lune qui s’y est peinte & que les rayes qui se trouvent sur la coquille, appellée Musicale, sont de véritables