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jet, en parlant de certaines pierres qu’il avoit trouvées dans le Lyonnois, est trop singulier pour ne pas mériter votre attention.

« Ces pierres sont écailleuses, dit-il, voisines des lits de pierre à charbon entre lesquels elles se trouvent ; & selon qu’elles approchent de ces lits ou s’en éloignent, elles sont plus claires ou moins luisantes, plus noires dans leur plus grande proximité & moins dans leur éloignement, où elles ne sont plus que d’un gris cendré.

» Entre les écailles de ces pierres se trouvent des empreintes d’herbes de diverses sortes, très-aisées à distinguer, mais qui ne pénétrent point la substance de la pierre, ainsi que certaines pierres de Florence sont pénétrées de la couleur des herbes qui se rencontrent entre leurs écailles.

» Le nombre de ces feuillets, continue cet Auteur, la facilité de les séparer, & la grande variété des plantes que j’y ai vûes imprimées, me faisoit regarder chacune de ces