Page:Maillet - Telliamed, 1755, tome I.djvu/131

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rer tout le fond qui l’environnoit. Les autres servoient à rafraîchir par l’air toujours mêlé à l’eau, & transpirant par les pores des cuirs qui les fermoient, celui que la Lanterne contenoit, & à rendre ainsi la respiration plus aisée. Ces peaux mollement tendues avoient encore un autre usage. C’étoit de se prêter au double mouvement de cette respiration, & de suivre celui d’un autre cuir cloué en bourse sur le fond intérieur de la Lanterne, lorsque le Plongeur vouloit le pousser au dehors.

Pour l’intelligence de cet article, représentez-vous, Monsieur, que dans l’épaisseur du bois qui formoit ce fond, & qui étoit de deux pouces, on avoit pratiqué une ouverture carrée d’un demi-pied de diametre, couverte en dehors par une plaque de fer clouée sur le bois, & en dedans par ce cuir en bourse dont je viens de vous parler. Entre ce fer & ce cuir on avoit introduit dans l’ouverture d’un demi-pied en carré un morceau de bois juste à cette ouverture, & de la même épaisseur que le fond. Ce morceau