il a efté des deux genres. Aujourd’hui, dans la profe, il n’eft plus que mafculin, foit qu’on parle de l’amour divin, ou de l’amour prophane : car enpoëfie il eft toujours hermaphrodite : mais néanmoins pluflofl : mafia que femelle. Le P. Bouhours l’a fait féminin en profe. Je ne crois pas qu’en cela il foit à imiter. »
V. 7. — Var. du ms. :
Et tout ce qu’il leur pence apporter d’efperance.
V. 13. — Et mefmes, mefmes a ici le fens de & maxime, & furtout.
V. 5. — Cf. :
Vous deuez vojire mère humblement honorer,
La craindre & laferuir, qui feulement de mère
N « vous fert pas ici ; mais de garde & de père.
(Ronfard. Loc. cit. p. ]<), )
V. 6. — Mejme, ut fupra /ur/ouï,
V. 11 & 13. — Var. du ms. :
d’vn grand chemin battu.
Et droiâ par Vinfentier
Ces derniers vers préfentent une allufion à un païïaged’Hëfiode (Travaux & Jours, 287-292), que Jacques le Gras avait traduit en 1 586 de cette manière :
Au vice tout à coup aijèment on paruient :
Le chemin y efi court & fort prez il f^ tient f
JVIais les Dieux immortels ont mis fueur & peine
Au deuant de vertu : Vn long f entier y meine,
Et roide & raboteux pour le commencement.
JVIais efiant au fommet, par après aifement
On la trouue, combien qu’elle fut dijfficile.