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Amen

Il est l’heure enfin de bénir
Le sommeil éteint des esclaves,
Et j’attends ses mains à venir
En roses blanches dans les caves.

J’attends enfin son souffle frais,
Sur mon cœur enfin clos aux fraudes ;
Agneau-pascal dans les marais,
Et blessure au fond des eaux chaudes.