Page:Maeterlinck - Serres chaudes, 1912.djvu/45

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Heures ternes

Voici d’anciens désirs qui passent,
Encor des songes de lassés,
Encor des rêves qui se lassent ;
Voilà les jours d’espoir passés !

En qui faut-il fuir aujourd’hui !
Il n’y a plus d’étoile aucune :
Mais de la glace sur l’ennui
Et des linges bleus sous la lune.