Page:Maeterlinck - La Vie des abeilles.djvu/221

Cette page a été validée par deux contributeurs.

quiète ? Tout ce qu’il nous est donné de constater encore, ce sont les formes surprenantes et parfois ennemies que prend, tantôt dans l’inconscience absolue, tantôt dans une espèce de conscience, le fluide extraordinaire qu’on nomme la vie, qui nous anime en même temps que tout le reste, et qui est cela même qui produit nos pensées qui le jugent et notre petite voix qui s’efforce d’en parler.