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dans chaque étoile qui sourit, dans chaque aurore qui se lève, dans chaque lampe qui s’allume, dans chaque pensée bonne et claire de votre âme… (Huit heures sonnent derrière le mur.) Écoutez !… L’heure sonne… Adieu !… La porte s’ouvre !… Entrez, entrez, entrez !…

(Elle pousse les enfants dans l’ouverture de la petite porte qui vient de s’entre-bâiller et se referme sur eux. — Le Pain essuie une larme furtive, le Sucre, l’Eau, tout en pleurs, etc., fuient précipitamment et disparaissent à droite et à gauche, dans la coulisse. Hurlements du Chien à la cantonade. La scène reste vide un instant, puis le décor figurant le mur de la petite porte s’ouvre par le milieu, pour découvrir le dernier tableau.)