sable, d’un rival envieux… (Élevant la voix.) ne m’empêcheront pas d’accomplir mon devoir jusqu’au bout… C’est donc au nom de tous…
Pas au mien… J’ai une langue !…
C’est donc au nom de tous, et avec une émotion contenue mais sincère et profonde, que je prends congé de deux enfants prédestinés, dont la haute mission se termine aujourd’hui. En leur disant adieu avec toute l’affliction et toute la tendresse qu’une mutuelle estime…
Comment ?… Tu dis adieu ?… Tu nous quittes donc aussi ?…
Hélas ! il le faut bien… Je vous quitte, il est vrai ; mais la séparation ne sera qu’apparente, vous ne m’entendrez plus parler…
Ce ne sera pas malheureux !…
Silence !…
Cela ne m’atteint point… Je disais donc : vous ne m’entendrez plus, vous ne me verrez plus sous ma forme animée… Vos yeux vont se fermer à la vie