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taxandre qui ne vous importunoit pas reſſuſcite, il faut pour mettre ſon eſprit en repos, que vous faciez plus pour luy, que vous n’auez fait pour Philicrate. En verité, dit-elle, ie ne ſçaurois : car i’auois fait pour Philicrate, tout ce que la vertu me permettoit de faire : & ie ne veux, ny ne dois faire rien dauantage. Il faut donc que ie ne vous aime plus, reprit-il, puis que ie ne ſçaurois eſtre content d’vne affection ſemblable à celle que vous auez euë pour Philicrate. Si ie pouuois n’auoir pour vous, adiouſta-t’il, qu’vne amour galante & coquette, comme i’en ay eu pour cent autres en ma vie, ie ne vous parlerois pas ainſi : mais pour mon malheur, ie me ſuis aduiſé de vouloir vous aimer d’vne autre maniere ; c’eſt pourquoy la choſe n’a point de milieu : car il faut m’aimer plus que vous n’auez aimé Philicrate, ou que ie ne