ronce s’eſtant rompuë, il falut qu’il deſcendiſt pour taſcher de la racommoder : pendant quoy Hellius ayant ſçeu que les Troupes qu’il croyoit venir d’Ardée, eſtoient des Troupes de Tarquin, il les ioignit : & ne trouuant plus ny Horace, ny Aronce, ny Herminius, il fut bien marry d’auoir manqué vne ſi belle occaſion : & fut contraint de ſe contenter de la priſe de Clelie, & de ces Dames qui eſtoient ſorties d’Ardée, afin de n’eſtre point engagées dans vne Ville qui aparemment deuoit eſtre priſe. Ainſi Hellius leur donnant eſcorte, les enuoya à Rome, penſant que Tarquin n’en partiroit que le iour ſuiuant. Mais pendant que cela ſe paſſoit de cette ſorte, la Lune ſe leuant, & commençant de donner quelque lumiere, fit que plus aiſément Celere aida à Aronce à raccommoder la Bride de ſon Cheual : cela fut pourtant aſſez long :
Page:Madeleine de Scudéry - Clélie, histoire romaine - Volume 02.pdf/425
Cette page n’a pas encore été corrigée
