le reſte de la nuit au repos. Il eſt vray qu’Aronce fut reſueillé agreablement : car il n’y auoit pas plus d’vne heure que le Soleil eſtoit leué, lors que ce fidelle Eſclaue qu’il attendoit ſi impatiemment arriua. Comme il ſçauoit bien que ſon Maiſtre ne trouueroit pas bon qu’il ne l’eſueillaſt point, puis qu’il importoit tant à ſon amour de ſçauoir ce qu’il auoit apris de Clelie, il l’eſueilla effectiuement : mais il l’eſueilla en prononçant le nom de cette admirable Perſonne : luy ſemblant qu’il ne pouuoit interrompre ſon repos d’vne maniere plus agreable. De ſorte qu’apres l’auoir tiré doucement pour diſſiper ſon ſommeil ; Seigneur, luy dit-il, i’ay veû Clelie dans Ardée, & … Quoy (interrompit Aronce en s’aſſeyant ſur ſon Lit, & en diſſipant tout d’vn coup les reſtes du ſommeil qui paroiſſoit encore dans ſes yeux) tu as
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