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son maître ne s’y attarda guère non plus, puisque, abandonnant son sauvage royaume pour un autre, incomparablement plus beau, que lui donnait la mort de Charles IX, il reparaissait en France dès septembre de la même année. Depuis, jusqu’en 1589, Desportes connut tous les fastes du règne de Henri III.


Il fut plus d’une fois sans doute le pourvoyeur des plaisirs du monarque. Ne nous préoccupons que de ceux qui sont d’ordre littéraire. Il fit, comme tous ses confrères, pas mal de vers de ballet :

Pour les Chevaliers du Phénix. Aux Dames.

Pour une masquarade de Faunes.

Vers recitez en une masquarade.

Stances a la Royne pour un ballet de douze de ses filles.

Cartel pour monsieur le duc du Maine et sa troupe. Sur la mort d’Amour.

Pour la masquarade des Chevaliers fidelles.