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Au nombre des œuvres dont l’épisode de l’Arioste fait les frais, j’ajoute encore : Le Conte de l’infante Genièvre figle du Roy d’Escosse pris du Furieux et fet Françoes, qui se lit dans La Tricarite de Claude de Taillemont Lyonoes, Lyon, Jean Temporal, 1556, in-8. Mais ce n’est que pour dire une chose inutile.


Le rôle qui échut à Ronsard, comme poëte de cour, au Carnaval de Fontainebleau, est désormais un peu moins mal défini. Il me reste un mot à dire, seulement, de Ronsard célébrant Henri II, XIIIe César.


Il y a, m’écrit M. Léon Deroy, de fortes objections à ce que le Cabinet des Empereurs puisse dater de 1558 ou 1559.


Les peintures représentant les douze Césars à cheval existaient encore en 1692, année où fut dressé un inventaire que M. Herbet a publié ; ce document indique que les figures étaient peintes sur toile. Or, ce n’est guère qu’à partir du règne de Henri IV que la toile a été usitée, surtout lorsqu’il s’agissait d’une décoration fixe. Puis toutes, ou presque toutes les œuvres d’art exécutées